SOURCE: BONJOUR VOYAGE
Voyages dans l'espace | |||||||||
D'un simple clic, les (riches) passionnés peuvent d'ores et déjà réserver leur place sur l'un des premiers vols suborbitaux de Virgin Galactic. Un billet à 200 000 dollars pour des départs à partir de 2009 ou 2010, échéance avancée par la société du milliardaire Richard Branson. « 250 candidats ont réservé dans le monde », selon Jean-Luc Wibaux, consultant pour Voyageurs du monde, l'agent spatial de Virgin en France.
« Les prix annoncés sont très chers par rapport aux salaires moyens, mais on est au début d'une histoire. Aux débuts du transport aérien, le coût d'un billet pour un déplacement modeste représentait plusieurs années de salaires moyens », note Hugues Laporte-Weywada, responsable du projet chez Astrium, dont les véhicules, attendus vers 2013, accueilleront quatre passagers et décolleront d'aéroports traditionnels. « Il existe une trentaine de projets, dont une dizaine de crédibles. Sur cette dizaine de crédibles, quatre ou cinq sont réellement en cours de développement », rapporte Christophe Bonnal, ingénieur au CNES et membre de l'Académie internationale d'astronautique (IAA) qui a organisé un symposium international sur le sujet. Le tourisme spatial sera très différent des séjours orbitaux auxquels ont participé cinq milliardaires depuis 2001 à bord de la Station spatiale internationale (ISS). Il s'agira de vols suborbitaux, d'une durée d'environ deux heures, culminant à une centaine de kilomètres d'altitude et offrant un condensé du voyage spatial, avec la phase de lancement, la phase d'apesanteur avec le ciel noir, le soleil et les étoiles en même temps, puis la phase de rentrée, explique Hugues Laporte-Weywada. Après un décollage proche de celui d'un avion, un moteur-fusée propulsera le véhicule et ses passagers à la verticale vers les étoiles. La phase d'apesanteur, celle où, moteur coupé, les passagers flotteront et admireront la Terre d'en haut, durera de trois à quatre minutes.
« Il y a un très fort vide juridique. D'un côté, on a l'aviation civile avec des avions qui vont jusqu'à 15 km d'altitude grosso modo; de l'autre, l'orbite, à au moins 200 km d'altitude et une vitesse très élevée. Entre les deux, on est dans un ‘no man's land’ du point de vue juridique où tout est à créer », affirme l'ingénieur, mandat |
Par rikiki Le 10 juin 2008, 19:37
affirme l'ingénieur, mandaté par l'IAA pour préparer un livre blanc sur le tourisme spatial. (AFP-Anthony Lucas)
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