de retour de Varadero (Irma)

Bonjour, voici un résumé de notre voyage où IRMA est venue me décoiffer :

Départ lundi le 4 septembre de Québec vers Varadero avec escale de quelques minutes à Ottawa. Plusieurs passagers remarquent que les agentes de bord ont oublié leur sourire à la maison. Malgré cela, le voyage se fait bien et on arrive à Varadero plusieurs minutes avant l’heure prévu.

Mardi (5), mercredi (6), jeudi (7) sont de belles journées de vacances où la chaleur et l’humidité que nous connaissons en cette période de l’année sont au rendez-vous. Nous en profitons pour marcher en ville, visiter nos amis à Pedro-Betancourt et faire de la plage.

Vendredi (8) est la journée où l’incertitude débute. Tout d’abord, la matinée est radieuse et les nuages s’installent peu à peu en après-midi. Toutefois, à l’hôtel on range tout. On déménage ce qu’on peut, on vide les réfrigérateurs, on vide tous les tiroirs de la réception, on cache tout tout tout. Même le chien de la place ne sait plus où aller. En début d’après-midi, on nous dit de ne pas s’éloigner car on nous avertira « bientôt » les projets de l’hôtel car on apprend que Sunwing a décidé de garder les touristes à Cuba. Alors si on déménage, ce sera une décision de l’hôtel, décision qui ne vient pas malgré nos demandes d’informations. Après environ 4 heures d’attente, nous décidons de sortir du site pour aller prendre une bière tout en avertissant le gardien avec qui nous nous sommes liés d’amitié. Quelques minutes plus tard, il nous rejoint pour nous avertir que l’autobus nous attend et que nous devons quitter l’hôtel. Nous retournons à la chambre pour faire notre valise en 10 minutes et montons dans l’autobus qui nous amène au Brisas del Caribe. L’inscription se fait rapidement avec un très bel accueil. On nous loge dans le bloc F. On défait nos valises et tout se passe bien. (SUITE .... message suivant)

 

Samedi (9), le vent est de plus en plus puissant. Beaucoup de gens se retrouvent au lobby et la nervosité, l’incertitude et la panique se lit sur certains visages et la machine à rumeur est partie. Toutefois, l’animateur annonce en fin d’avant-midi que le buffet ouvrira exceptionnellement de 11h30 à 13h00 et qu’à partir de 13h00, tous les gens devront retourner à leur chambre respective jusqu’à nouvel ordre. De plus, on nous annonce qu’à partir de 17h00, le repas nous sera servi à la chambre. On nous annonce à titre d’information que l’endroit le plus sécuritaire est la salle de bain. Oups! nous trouvons que les informations nous annoncent quelque chose de majeur … repas livré, endroit sécuritaire, … Nous nous dirigeons vers la chambre et en peu de temps, nous trouvons que le vent est plus fort au point de s’apercevoir qu’une vitre de notre porte patio pourrait décoller de son cadre. On finit par prévenir un employé qui semble exaspéré et nous dit qu’il n’y a pas de problème, que la vitre tiendra le coup. On ne se fie pas à lui et on attache un matelas sur cette vitre, on enroule le tout avec le rideau et voilà que notre initiative nous sécurise. Au moins, si elle décolle de son cadre, les morceaux de verre ne se retrouveront pas éparpiller partout dans la chambre, ce qui risquerait de nous blesser. Alors qu’on devait nous livrer un sandwich à 17h00 à la chambre, voilà que cette livraison se fait à 15h00. Ils ont bien fait de la devancer car à 17h00, ils n’auraient pas pu à cause du vent. De demi-heure en demi-heure, on remarque une forte hausse de la force des vents. Les dégâts commencent : toits arrachés, arbres déracinés, palmiers matures cassés, tôles tordues. Cet enfer dure environ 10-12 heures avec des rafales atteignant les 200 km/h.

Dimanche (10), journée de désolation. Un employé nous dirige vers le buffet sous ces vents encore présents tout en marchant sur les débris, tout en contournant des palmiers couchés au sol, tout en évitant des endroits encore fragiles. Journée triste et c’est à ce moment qu’on s’aperçoit que nous étions bien en sécurité dans notre chambre malgré notre vitre protégée par un matelas. Le lobby amoché se remplit lentement de touristes qui racontent à sa façon son vécu : séjour dans la salle de bain pendant de longues heures pour les uns, insomnie pour les autres. Dans notre chambre, plus d’électricité, plus d’eau, pas d’air climatisé alors que le buffet situé à l’étage inférieur demeure fonctionnel. Les agents de Sunwing qui sont attendus viennent nous rencontrer en pm et peu, pour ne pas dire pas d’information nous est transmise. Nous sommes à moins de 24 hres de notre retour. Qu’en est-il ? Les agents Sunwing rencontrés nous disent de revenir à 23h pour une autre séance d’information. Nous restons aux alentours pour y assister. Ils ne se présentent pas. Le lendemain, ils nous disent qu’ils ne se sont pas présentés car ils n’avaient pas d’informations à nous fournir ….. alors que nous, nous étions là à les attendre.

Lundi (11), on nous informe qu’aucun départ n’a lieu en cette journée. On essaie de rendre cette journée plus positive en profitant du soleil, de la plage et des grosses vagues laissées par Irma.

Mardi (12), journée du départ. On doit être au lobby à 10h00 car l’avion quitte à 13h30 selon les agents Sunwing. Les autobus arrivent les uns après les autres et le bordel se poursuit. On a donc quitté l’hôtel à 11h après plusieurs mésententes …. Arrivés à l’aéroport, c’est la débandade ….. beaucoup de gens remplissent la salle. Il fait chaud, c’est humide et on nous dit, pour le vol de Québec-Ottawa de prendre les rangées 20, 21, 22 et 23. On se dirige donc vers ces rangées où nous devons attendre 4 heures avant de voir arriver les agents derrière les comptoirs. Certains pensent que Sunwing savait que notre vol était en fin de pm (18h). Afin d’éviter de défrayer une journée supplémentaire à l’hôtel, Sunwing a préféré nous envoyer à l’aéroport. Est-ce vrai ? Je ne peux le certifier. À l’aéroport, on pouvait lire sur les écrans que notre vol était à l’heure avec un départ à 16h00 alors qu’il était 17h15 (!!!). Une fois entrés dans l’avion, tous se disait que les déboires étaient terminés. Loin de là …. Rendus à Ottawa (escale prévu), on nous annonce que nous devons changer de personnel (pilotes, agentes de bord) puisqu’ils avaient dépassé le nombre d’heures prévues et ce changement était pour « notre sécurité ». Tous se sont mis à rire …. Changer de personnel, on trouve ça bien correct mais quand ils nous disent que les agentes de bord son en chemin et que nous devons les attendre …. Ouf ! Attente supplémentaire d’environ 45 à 60 minutes. Pourquoi les agentes de bord n’étaient-elles par sur place à notre arrivée ? GGRrrrrrrr MERCI SUNWING.

Avant l’arrivée d’Irma, un beau et bon séjour. Pendant Irma, une expérience que je n’oublierai jamais où la sécurité était omniprésente. Après Irma, ouf ! c’est là que ça s’est gâté autant au niveau de l’hôtel qu’au niveau de Sunwing.
C’est le 2e ouragan que je vis à Cuba. Le premier (Gustave) était vraiment petit comparé à Irma. Ni Gustave, ni Irma ne m’empêcheront d’y retourner .

Wow merci pour ce resume...moi je suis supposee partir fin octobre vers holguin avec...sunwing?

Merci beaucoup Dubri! À moins que j'ai mal lu, je n'ai pas vu à quel hôtel vous étiez? J'ai bookée le Los Cactus! Ancien Breezes Varadero pour le 10 octobre ( en aout) avant l'annonce d'Irma et La je suis inquiète ! Est ce que les resto Et Varadero en général est fonctionnel? Les plages sont comment? Merci de l'info presque en directe

Étions au Club el Tropical

Merci Dubri pour ces renseignements utiles yes. Votre hôtel n'était pas loin du Roc Barlovento. https://www.google.ca/maps/place/Hotel+club+Tropical/@23.1388401,-81.2824504,16.38z/data=!4m5!3m4!1s0x88d3a761cce60713:0x29b25562a3d63384!8m2!3d23.1414!4d-81.2767

Merci pour ce pénible résumé, je dis pénible car cela a sûrement été difficile pour vous de le raconter. Merci encore pour votre générosité

Allo Dubri, j'étais sur le même vol que vous :)

Enfin quelqu'un qui raconte les choses telles qu'elles se sont passées, sans en rajouter. Comme vous dites, la sécurité était omniprésente, jamais je n'ai craint pour ma vie, jamais je n'ai eu peur.

Pour l'histoire de défrayer la chambre une journée supplémentaire ce qui expliquerait qu'ils nous aient envoyé à l'aéroport plus tot, ça démontre à quel point des gens en colère se racontent des histoires et se croient. Franchement, si le vol, dans une situation normal,  avait initialement été prévu pour 23h, qu'on serait venu nous prendre à l'hôtel à 20h, le check out aurait été fait à midi et aucun frais de chambre pour le 8 heures de plus à l'hôtel, c'est vraiment du n'importe quoi....

Et c'est au moins 2h30 qu'on a attendu à ottawa, mais avec muffins du Tim Hortons et café servi gracieusement, ainsi qu'un wrap à la dinde pendant le vol.

 

Dubri, *même le chien de la place ne sait où aller.*, je la trouve drôle celle-là.

Lucky, à lire la description de Dubri, les gens devaient sûrement avoir peur.  D'ailleurs il le dit, il lisait la panique sur les visages.  Ces personnes devaient avoir peur pour leur vie.

Et comme il le dit, la machine à rumeurs est partie et c'est souvent elle qui nourrit la peur et la panique. Une fois les consignes de sécurité donnés ça semble s'être calmé.

Pour ma part, j'ai songé tout le long aux pauvres cubains qui vivent dans de petites maisons avec des toits de toles qui risquaient de s'envoler et de les exposer aux vents à la pluie et aux débrits. Eux n'ont pas dû la trouver drôle, et pourtant aucun n'a demandé d'être évacué.... 

Merci Dubri d'avoir pris le temps d'informer les gens sur comment on peut se sentir dans ces moments là. Tous se souviennet de Wilma ouragan de force 5 en 2005 qui avait forcé l'évacuation à Riviera Maya et bien moi je l'ai subi au Brisas del Caribe de Varadero mais il n'était pas encore force 5 rendu là. Il y avait eu peu de dommages car tout était bien préparé comme chaises dans le fond de la piscine, tout le mobilier extérieur attaché avec de très gos cables etc... en plus des employés qui étaient rssaurants mais je sais très bien que c'était pire pour vous

merci pour le resumé de votre experience ouragan, au moins tout s est bien passé dans les circonstances.

l

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